Sparkling Water(s)




Épiloguer sur la nuit - est probablement - et de loin - l'amalgame qui remplume le plus mes frasques insomniaques. 

Alors oui, il y a un monde à scruter. Mais le même monde - sous l'angle d'un bar. Ou d'un néon. Ou d'une porte de toilettes mal fermée. 
L'oeil vif - ou non, de groupes alcoolisés. " Tu es avec qui ? On prend quoi ? ". 




 L'impatiente attente du début de file - celle du check point. Boarding pass version bamboula, avec un mec moins cool que le stewart d'Air France. Les filles se tiennent droites. Elle sentent encore l'âcre mélange de trois/quatre pschitt de laque, et d'un fond de Bois d'Argent. Ou autre Miss Dior Chérie.



" Chérie, viens, on est 5 ".
- Vous êtes 5 ?

Déglutissent les cinq en question - et avec difficulté. Les hommes eux, sont trois. Comme une règle de calcul respectable aux entrées de ces bunkers nocturnes. Pas plus. Pourquoi ? Question de verre impayés somme toute, il faudra donner de l'importance aux 5 paires d'escarpins en question. 










Finalement, Cerber hoche la tête. C'est bon pour ce soir.
Sentiment intense de fierté/soulagement/dédain envers ceux qui deux secondes auparavant se serraient les coudes du même côté de la barrière. Chacun pour soi, nous au moins, on est rentrés. 




L'entrée ? La meilleur. Un thorax bien gonflé - check it out, im in tha place.
Une bise au RP de la soirée ? Encore plus cool.
Se faufilent les paires d'épaules de l'équipe fraîchement parvenue.


Instances délicates ensuite pour se retrouver assis sur une banquette dégonflée. Ou rester debout. Au choix. Une fausse de stilettos qui inondent les espaces libres devant, à côté, un peu partout. Près du bar.
Altercations de regards.

Insistants.
Brefs.
Carrément insistants.
Hautains.


Merde, elle a la même robe que moi.
Lui.
Il reste de la vodka ?
Regarde-là, ridicule.
J'adore cette chanson.
On y va ?



Sourires entremêlés, jeux persuasif de regards. Un retour à la cour, parades d'hommes enjolivés, blackberry dégainés - on ne sait jamais.
Une jeunesse ( outre Gérard, 46ans, et sa horde de jolies Russes ) enivrée, pour la nuit. Qui se sait en surface, coincée entre Grey Goose et Belvédère, brillante ou perdue, amusée par la chaleur d'un son familier, présence rassurante de sourires en coin, qui se sent belle, pour ce soir, en attendant la gueule boisée du lendemain.






Julie Hardiagon does it great.

Rues d'un Marais réchauffé - petite douceur estivale que l'on a prit plaisir à respirer.
Marches vers un soleil sinueux - cache cache diurne pour coincer ses traits de lumière sur le bitume.
Échaffaudages, et échaffaudages d'une série réflexo-argentique.

Spontanéité ! Mais bon oeil, merci Julie !














Homeyyyyy

Sorry for being out of line.
Retour(s) & perdition.













Et donc, nouveaux projets, élans que l'on ne veut pas voir réprimés - de créativité.
Soirées, nuits - bizares.
NY derrière, toujours.
Shoots.
School.
Shoots.

I am back in my comfort.

Isotery Opening.

Rue Marie Stuart, et beaucoup de monde. 
Concept Store boisé, chemises ouvertes, crânes rasés et têtes de mort. Hype-i-ttude cool, bon DJ, ambiance un peu New Yorkaise comme je le disais à Eliott.