Tommy Ton's Acid Men

Color Anthem & masculinité exubérante. Le phénomène marrant du COLOR BLOCK déteint finalement sur les cabans de nos hommes.
Si d'intelligence il nous prenait de s'amuser à se coordonner - on gagnerait au moins un terrain d'entente !














Forcément, l'explosion de pigments donne à penser ( à acheter pardon. )






Daily Post #4

Le principe de se réveiller sur la banquette plus sale que blanche, un peu éventrée, le cuir légèrement retourné, encore rigide et dérangeant en contact avec la peau, la banquette arrière d'un vieux hummer bruyant. Sur une route du Texas. Là où la vie est un peu morte. Pas dénuée d'êtres vivants mais un peu morte parce qu'étrangère en tous sens. Même la route. Trop droite, et terriblement longue, où chaque seconde de bande jaunâtre est une question à sens unique : je suis où là ?






Et l'ascension difficile - la tête courbée vers la mousse et les cheveux collés au front, un coude pour se hisser vers la fenêtre, l'ouvrir et avoir le sentiment d'être le matin, très tôt. Parce que la chaleur pointe, mais pas encore. Les prémices d'une journée chaude, un soleil bas, mais qui arrive, plus vite que les tours de moteurs harassants du véhicule. 
Les couleurs violacées d'une nuée invisible - pas d'ombres au tableau. Peu de verdure sur les bords d'un bitume étrangement lisse et souple. Et ennuyeux par ses sinus secs, dépeuplé de quatre roues, terne, morne, silencieux de vrombissements. À par le notre. 










Mimer avec insistance une dilatation de narines comme si l'on respirait pour une toute dernière fois alors que non, il s'agit juste d'apprivoiser l'air insistant des lueurs réchauffées du matin.















Se redresser et appuyer ses paumes contre le cuir, un peu humide, décaler son dos et pencher le visage contre la vitre mi-ouverte. Regarder le ciel sans trop rien y chercher, et puis attendre de se réveiller à nouveau.