All The Little Pieces -

" All the little pieces come apart All the little pieces of your heart " -


C'est en fait ce qui passe aléatoirement en ce moment.
Blague à part - c'est aussi ce que m'inspire un peu Mark Fisher. Mark Fisher, je ne sais même si c'est son vrai nom.





La fatigue et le visage dépourvu de sympathie sont eux - vrais. Mark Fisher est une personne étrange. Vraiment. Comme quoi, New York est tout sauf un condensé d'air redondant. On croise de tout.

 Et - ok facile - pas n'importe quoi.

Ça a du se passer à l'angle d'une rue bien aléatoire, un peu dénuée de foule - rare pour un dimanche de février noyé sous le soleil + température supportable. Positive quoi.

Je trainais un peu des pieds, le nez en l'air, un peu partout. Le même air ébahi devant les sinus des escaliers de secours, greffés aux murs vieillis de ces buildings courts sur pattes. 
Parenthèse : c'est toujours surprenant de voir la différence presque incroyable entre Midtown et Soho niveau taille d'immeubles. 45th floor vs. 6th floor Penthouse dans le village. Drôle.


Anyways : je marchais - trainais des pieds - sur Elizabeth Street. Prémices Little Italy slash China Town, les populations s'entremèlent plus ici qu'ailleurs j'ai l'impression. Je commence l'ascension de la rue, le soleil descends lui, vite. L'ombre arrive un peu.











" Hey. HEY. HEY."


J'ai Goldfrapp sur les oreilles. Je n'entends pas. Forcément.


Mark Fisher se présente. " I'm Mark. Mark Fisher. The american photographer. You know ? You know me right ? Know my work ? Recognize me right ? "


Non. Vraiment pas.
Je fais mine que oui. Oui, Mark Fisher - ah oui, oui. Peut-être. Plus peut-être pas que peut-être d'ailleurs. Bref, speech alcolico- héroino-comico-bizarre. Mark Fisher se pense célèbre et me prend en photo. Cool.


Sa mâchoire est un champ de ruine. Le vieux mégot qu'il extirpe de son jean un peu trop usé a l'air de finir de lui entailler les dents. Il pue le tabac froid, et ses ongles sont fendus. J'ai du mal à le comprendre, mais on discute. Apparemment, c'est un artiste incompris de son agent ( imaginaire ? ). Sans blague.




Des résidus de tabac squattent même l'écran de son Pentax.








Mais sa présence me dérange, même si j'ai l'air de bien le prendre. Ambiance malsaine mais tellement bon enfant d'un autre côté. Il est complètement absorbé par le récit de sa biographie, et son experience.
Ça sonne faux, mais c'est marrant. C'est ce que je me dis pour ne pas partir en courant.
Il me promet de m'envoyer ma photo.
Je lui sort un air reconnaissant.
Je lui dit que je dois filer.




Je file. Et vite.


Il m'a laissé une impression étrange. J'avais envie de courir.








Vraiment bizarre.

Bohemian *

Allie Rizzo by Man Sumarni - Fashion and beauty photographer, art director, producer, travel expert, location and studio shooter, Celebrity wrangler, multilingual entity - for FN Magazine February 2011









Shed.

Un peu obsédée par les Valérie Damidot cools -

We believe that architecture is a practical art.
  We believe that a pragmatic approach yields progressive design solutions.
  We believe that buildings must use resources wisely.
  We believe that architecture must sustain the way people live, work and play "


Selon eux.








http://www.shedbuilt.com/office.html

Soholcoholic

Very, very long hair et very, very long dress. Oversized skirts and ragged tops.

Ah.

Presque Woodstock dans le froid + la neige + les boots waterproofs + le nez rouge et les lèvres gerçées. Ça, à la limite c'est moyennement grave - vu l'engouement de la population New Yorkaise pour Soho.
Long story short : tu poses le pied sur la plateforme de Spring Street and its - indeed - A BEAUTIFUL WORD. 

Je ne me suis jamais sentie aussi touriste que chez Dean & Deluca. Apparemment, c'est normal de prendre des carottes + artichauts + salades en photo.
Quel immmmmmense plaisir de faire ses courses au Disney Land de la bouffe !

Appart from this - il y a la miniaturisation des avenues et des rues. Joli microcosme New-Yorkais. 
Broome, Mercer, Spring, Bleecker.

Rien que de mon bureau, là tout de suite, j'ai envie d'y être.
Surtout qu'aujourd'hui, il fait un peu trop beau sur New York.



Home (bitter)sweet HOME.

What a kind experience.

Au début - j'ai du me tourner, et me retourner jusqu'à me sentir presque en sécurité sur un sommier un peu trop nouveau, et un peu trop étranger pour moi. Les odeurs - celles qui nous réconfortent lorsque l'on pose sa joue au creux des plis de l'oreiller - sont encore à apprivoiser. Ou à imposer. Au choix.

Même la texture de la couette est une étape à la recherche du bien-être. Les habitudes se perdent, c'est bien. 
Par contre - même sensation désagréable au réveil. Même lenteur à s'extirper du sommeil. 
Même tête - marrante - de l'après-nuit-de-5h. 

Et encore, je n'ai plus l'excuse du décalage horaire. 


NYC bouge beaucoup.
L'energie est presque surréaliste. Jolie alchimie de rencontres beaucoup trop invraisemblables pour être vraies, pourtant vraies, et bien là, entre midtown et meatpacking - Village et Soho. Et Chelsea.

Je travaille à Chelsea. La distance Subway-545 West / 25th Street / 12th Floor est un peu longue mais se redécouvre tous les matins avec une aberration toujours naïve. J'essaye de ne pas m'habituer aux yellow cabs, ni aux hot-dogs sellers aux coins des Avenues. Ni au froid - glaglaglacial - depuis début janvier. 

Je m'égare toujours. Entre Greene et Broom surtout. Mais je me perds juste pour redécouvrir le sourire et la gentillesse des gens quand il faut redemander son chemin. On finit toujours par me demander d'où je viens. Je comprends pas. Je bosse mon accent, I swear. 

J'ai dîné avec Anna Wintour. J'ai dansé avec Sam. J'ai pincé les fesses de James Franco ( merci Gino ). Je me suis fait des grands frères. Des amis. Retrouvé un peu de Paris sur la 37e. J'ai snobé Garance Doré au défilé Thakoon ( non je rigole ). J'ai du boire une centaine de Latte. J'ai couru 4 Times Square. J'ai brunché Bottino. Lavo. Et autre Provocato(r). Et marché plus de 1000kms - de la première à West-end.


Et toujours avec le sourire.







Mon salon mignon.














Ma maison. Maison Maison Maison.

About the A R T I S T -- “He led, not followed, the Scandinavians.”

Wharton Esherick has been called the link between the Arts and Crafts Movement and the resurgent interest in furniture making following World War II, the dean of American craftsmen and the foundation of the current Studio Furniture Movement.











Else Where

It has been a tiny week, probably three days that I am now living in my own cosy place. 
The whole apartment is one little cosy nest - the place everybody just loves to find after a 10h-day. Yes, pictures later. 

But still, it is surprising to feel uprooted again.
I just saw these pictures as I wandered on Design sites ... And it made me feel uncomfortable. I nevertheless understood them as some climax of rupture between the shelter your home is supposed to be - and the consequences of leaving.

Tough.














1. New England Ruins: Photography by Rob Dobi
2. The Ruins Of Detroit: Yves Marchand and Romain Meffre
3. The Messiest Homes from TV & Film
4. Abandoned Buildings: Lebow Clothing Factory
5. Hoarding: Buried Alive





Victoria Who ?

The word that could just come out is SURRRRRPRISE.
Like, surprise. SURPRISE.


I know having prejudices on a collection that could have been wannabe, no bad jokes, was BAD.
Even more when the collection itself is well managed and exquisite as for its straight lines and figures.



VICTORIA BECKHAM did it VERY well - 













creditphoto©style.com

-- ERRO SHOW *

ERRO picks up some offdutymodelrickowensgarethisaacselam looks but still is some très marginale brand - Imagine being expensive wearing holes. Smart, some dust on your face. Different, being dressed by some talented alien.

To be followed.














Show + Cocktail : Bowery Hotel -- NYC

NYC 11

As if I should begin by - Once Upon A Time - I may start by














NYC FW KICKS OFF.