THE ROW X MONTAIGNE MARKET





I-I-I-FOLLOW-I-FOLLOW-YOU





Lykke Li flotte dans l'air très en condition du 57 Avenue Montaigne.
Les Jumeaux - Anthony & Adrien - ambiancent déjà l'armée d'escarpins A/W12 et de jambes nues chez MONTAIGNE MARKET. 







Anthony + Adrien



Le 29 Septembre - le concept store a accueilli Mary Kate & Ashley Olsen, créatrices de The Row, entre autre, pour le lancement de leur nouvelles ligne - accessoires et prêt à porter confondus, python et maille brodée au sommet.
L'occasion d'aller leur sauter dans les bras et de leur hurler à quel point mes sorties d'école ne sont pas les même sans " Les Jumelles s'en Mêlent '.

Maybe not.






 

© Vogue.fr


Trois pas à talons plus tard - et surtout 20 minutes après, vu le caractère étriqué de la robe taille -3 qui m'habille ( merci Jo ! ) - l'émulation des flashs est à son comble. Mary Kate & Ashley sont l'attention de tous les Nikon/Canon de l'arrière boutique. L'open bar ITSELF ne suscite pas ( plus ) l'intérêt.

 2 x 1m55 de style, les deux soeurs - qui n'ont pas désobéi à leur style habituel, et à leur fausse sobriété vestimentaire - se prêtent avec une patience désarmante au rituel de la photo-mondaino-chico-souvenir. Une blondeur presque négligée et quatre paires d'yeux charbonneux, tellement semblables - qui s'empressent de rire à la petite foule qui flotte autour d'eux.

 C'est leur accent Californien et leur voix 'd'adulescentes ' qui racontent la conception d'une telle ligne de maroquinerie et de couture haut de gamme. The Row n'a rien d'une ligne pré-conçue par deux célébrités qui s'ennuient. D'ailleurs l'idée paraît absurde, les jumelles sont déjà à la tête d'Elizabeth & James, bestseller aux Etats Unis.


















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Presque au meilleur des contraires, The Row est une ligne à leur image - où le vintage est compris comme une base à toute pièce. Agrémentée d'appellation propre au luxe par l'utilisation méticuleuse du python sur sacs & pochettes // de nacre brodé sur des robes droites // de mailles et matières gonflantes sur les par-dessus. La collection est une déclinaison élaborée de LEURS inspirations vestimentaires. Leur garde-robe démocratisée. L'occasion de se rapprocher de leur élégance marginale - et d'en plus leur en tirer deux mots, histoire de leur dire "AWESOME" & de trinquer à leur prochaine collection.






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Monsieur Christian Louboutin l'a fait pour moi - et a en plus fait office de figure paternelle en embrassant tendrement ses deux têtes blondes avant de saluer Liliane, propriétaire des lieux.






© Vogue.fr




BABY-MAKE-A-MOVE- COMMON-DARE-ME

Les Jumeaux sont aux Pointer Sisters. Pas une seule crampe au pied droit, juste le temps de me faire une amie Russe, de pratiquer mon Italien pitoyable et de rire aux blagues d'Elliott(a).
Les blazers s'entrecroisent sur le chemin du buffet - la rumeur de tout  l'espace est aux sourires et aux exclamations - THE TWINS ARE HAVING FUN.



 Kristina + MK & Ashley

Même moi - un peu à l'étroit dans mon fourreau L'Wren Scott (graaaaowww), je me marre.







SPOTTED :

YazBukey et Michelle Harper - ensemble, allure 50s, velours et lèvres rouges. 
Cecilia Dean - Casualy très, très chic.
Marie Poniatowski, Alexandra Golovanoff et Laeticia Hallyday - très mode ( mode, mode).
Anne-Caroline Charpentier - sublime as always.










Les paparazzis ont du mal à faire leur job - les jumelles sont sur le départ, les embrassades, Pointer Sisters, toujours, la collection appréciée - une très bonne soirée, encore ... en attendant la prochaine. 



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Merci à la famille C-J, à Jo, à AnneK, et à la bonne brochette Elliott-Alex-Mathews-Wahid. Les twins s'en souviendront...





© Mathews ! 







Talk to you later xx

Street Styled

From NY to Milan, through London, waiting for Paris.



Taylor Tomasi Hill from Marie Claire US & Kate Lanphear Elle US



Taylor, again.


Emanuelle Alt & le gang des Françaises.





























All the way Up to the Hood.

Descendre de son UpperWestSideSheffeldBuilding.

Et entrouvrir les yeux - pour faire bonne ( assez bonne ) figure au doorman, qui grelotte déjà, les doigts grossièrement crispés sur la poignée iodée de la porte en verre. Il est un peu tôt pour un dimanche vacancier - non parce que 8h c'est un peu limite pour la grasse matinée.






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Je traine quelques minutes sur le parvis du Starbucks - j'y vais, ou j'y vais pas.
J'y vais, je me dis que s'endormir en allant dans le Bronx, c'est pas hyper cool. ' Can I have a grande latte w skimed milk please ?  - No, actually, no, you know what, can I have a venti Amerrrricano please ? '// Vraiment, vraiment pas cool si je m'endors sur la ligne D.

J'y vais.

Walking walking. À droite, subway, un couloir et un deuxième, le quai, le train. Je vais dans le Bronx acheter des ravioli. Les meilleurs - Borgatti's - ça fait loin, mais leur ricotta en vaut lar-ge-ment le coup.
Le quai reste quasi désert et sans doute à cause d'une nuit trop écourtée, les néons, encastrés dans les plafonds suintants l'eau de pluie croupie de la veille, m'arrachent les yeux. Et bon, peut-être qu'en plus du café d'1m50, les lunettes de soleil, à 8h30, c'est encore pas la meilleure des idées. On va dans le Bronx là.

20mns plus tard. On est dimanche. Le D train makes a standing ovation.
Pas trop tôt, j'ai mal aux yeux.


100th Street. 115th Street. 125th Street. 135th Street. 145th Street. Ok je suis la seule blanche du wagon. 155th Street. Le mec en face de moi a osé les lunettes de soleil - il est 8h45, et pas l'air hyper frais non plus. 165th Street. Il descend. Sa station est moins ghetto que la mienne, super, whherrrre the fuck am I going. 175th Street. Je suis seule au monde, avec mon gobelet de café noir, froid, presque vide. 185th Street. Fordham. Je suis arrivée.




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MAZAL TOV. Il n'y a strictement personne sur le quai.
8h50, I'm out.
8h50 - finalement, je ne regrette pas d'être venue.












Étrangement différent du reste de Manhattan, je me suis un peu aventurée dans le Bronx comme on rentre chez soi à 4h, pas forcément rassurée. 
La rumeur des rues et l'émulation de la foule naissante face au petit trafic de Fordham apaise pourtant.
Je suis allée chercher ma bouffe Italienne comme une grande guerrière de l'upperhood, et j'ai failli me prendre pour une gangster en écoutant Nicki Minaj. Boooomboodoomboomboomboodooomboombam. HE GAT THA SUPA BASS.

10h30.