When It's getting Lame. & Late.

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1:24 - et mon crâne largement enfoncé dans les étoffes tentaculaires de mes draps.
J'ai les yeux ouverts, sondés par la seule pensée des litres de caféine ingurgités la récente veille.









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1:27, je ferme et referme les trois livres que j'ai voulu entamer il y a une bonne poignée des semaines. Comme une impossible envie de choisir qui me taraude partout et pour tout. L'Idiot, de Dostoïevski - La trilogie New Yorkaise, de mon cher Auster, pour la troisième fois, où Mort à Crédit, pour la seconde, Céline in my mind.






Et drôle de constater que la compréhension vient avec la connaissance et la reconnaissance. Ou alors avec la facilité ?
Relire pour comprendre ou pour déjà connaître et ne plus laisser la linéarité littéraire me prendre par défaut ?




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Bonne question.
Relire comme pour retrouver un vieil ami. Ou un vieil amant.
Savoir appréhender la suite, la connaître et faire semblant de n'y rien voir - et clairement rejouer la surprise quand viennent les derniers mots. Merde, il meurt. How surprising.

Si je donnais vie à ces lectures, je leur donnerai des noms.
Un pour l'Idiot. Un pour Auster. Un pour Céline.




Et les même difficultés à choisir.
Et pourtant des histoires lues - consommées déjà.

Des fins connues. Des livres clos. Et la même envie de les reprendre pour mieux les apprécier.
J'imagine mon bon Châtelin en train de rire devant la métaphore pathétique de mes frasques - et je lui dirai que je regrette le bon vieux temps de St John Perse, de René Charr et de Mallarmé, des bons et des talentueux, quand je m'essaye au ridicule dialectique.





* Anyways, j'en suis toujours à l'insomnie - et pour ceux qui y sont déjà : bonne nuit.

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